Stéphane Lamart consacre sa vie aux animaux. À travers son association, il milite et lutte au quotidien pour leur cause. Le défenseur de la cause animale nous parle de son engagement sans détour. Découvrons ensemble l’histoire de l’Association Stéphane Lamart !
Interview avec le fondateur de l'association, Stéphane Lamart
👉 Quel est votre parcours et pourquoi avoir décidé de créer l’Association Stéphane Lamart ?
Je suis passionné et sensible aux animaux depuis tout petit. J’ai été élevé avec la notion de respect et d’amour à leur égard et à celui de la vie en générale. Certaines scènes de mon enfance m’ont marqué. J’ai vu un rat se faire massacrer par des hommes, ou bien ces chiens qui dorment dehors, abandonnés… Tout cela m’a interpellé.
J’ai décidé, à l’âge de 10 ans, de tenter d’aider tous ces animaux, de rendre leur quotidien plus agréable, de les nourrir…
Je suis allé m’installer à Paris en vue de poursuivre cet engagement auprès des animaux, ce qui était devenu une véritable passion. Mon unique but : défendre les animaux. J’ai intégré des associations de protection animale mais de fil en aiguille, j’ai décidé de créer ma propre association. Je ne trouvais pas assez de dynamise au sein des autres organismes et voulais créer quelque chose à mon image. À 18 ans, je mettais donc définitivement et sérieusement les pieds dans la protection animale. J’ai ainsi appris tout ce qu’un protecteur / défenseur doit apprendre.
👉 Quel est, concrètement, le but de votre association ?
J’ai créé l’association le 8 mars 2000, Journée Internationale des Droits des Femmes. J’ai décidé, de mon côté, que mon association s’appellerait : Association Stéphane Lamart « Pour les droits des animaux » c’est une coïncidence ! Mais cette phrase est un bon résumé de mes missions : venir en aide à tous les animaux, fût-ce un poisson rouge, un pigeon, un rat, une souris… Ce sont des êtres vivants, non ? J’interviens pour eux avec autant de conviction et de détermination que pour des animaux de compagnie ou de ferme. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens partageaient mes idées. L’association a rapidement pris de l’ampleur… une excellente surprise ! Je ne m’attendais pas forcément à autant d’engouement !
👉 Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur votre activité ?
J’en ai beaucoup, mais une en particulier : une vache, appelée : Marguerite », qui s’était échappée de l’abattoir et qui a agité la chronique dans toute la presse dans le monde entier. Nous avons eu des articles de presse à New-York, au Canada… Beaucoup de gens se sont mobilisés pour que mon association puisse la racheter.
Marguerite attendait un veau qui est né un 14 février. Nous l’avons surnommé Valentin et depuis, ils vivent tous les deux tranquillement. Cette vache est un symbole. Trop de gens pensent encore que les animaux ne ressentent pas ce qui les attend, cet enfer de l’abattoir, l’imminence de la mort, or c’est faux.
Ce n’est pas un cas isolé, beaucoup d’animaux s’échappent des abattoirs, même des poules. Je connais une personne chez qui une poule s’était réfugiée. Elle a racheté la poule à l’abattoir pour qu’elle puisse vivre tranquillement chez elle, à l’extérieur.
J’ai une autre anecdote à vous raconter, l’histoire de ce mouton, que nous avons récupéré, alors qu’il devait être égorgé pour l’Aïd El Kébir.
On a vraiment eu beaucoup de problèmes pendant plusieurs semaines pour pouvoir le récupérer et le sauver. Et le moment, où enfin, toutes les conditions étaient réunies pour son sauvetage, c’est lui qui s’est échappé ! Il a fallu courir après le mouton dans la prairie pendant 3 heures.
On n’en pouvait tellement plus… on était exténués. J’ai finalement décidé de l’appeler : « Kebab ». Mais nous avons aussi beaucoup d’anecdotes avec des chiens, des chats, des animaux de ferme… En fait, presque toutes les histoires de sauvetage sont touchantes… J’ai cité ces cas d’animaux de ferme car ça me tiens à coeur que les gens prennent conscience de la gravité que représente la consommation de viande, tant sur le plan éthique que sur celui de la santé.
👉 Selon vous, quelles sont les qualités essentielles et nécessaires pour s’engager comme vous le faite ?
Il faut avant tout la passion, l’amour des animaux et de la vie en générale. C’est le besoin d’aider les êtres vivants les plus faibles, qui souffrent souvent en silence face à la barbarie et qui ne peuvent absolument pas se plaindre et exprimer ce qu’ils ressentent. C’est le besoin de s’élever et d’agir pour venir en aide à ces victimes silencieuses et de s’indigner des souffrances que nous leur imposons. Alors bien sûr, il faut aussi du courage, de l’opiniâtreté mais quand vous avez la passion et l’envie, vous pouvez soulever des montagnes.
👉 Quels sont vos envies pour la suite ?
Continuer notre combat en développant l’association au maximum, au niveau des bénévoles et des salariés qui sont devenus indispensables et créer une vraie équipe pour agir au mieux. Continuer aussi la sensibilisation, notamment auprès de certaines administrations, pour empêcher les maltraitances comme le tir aux pigeons, les montreurs d’ours… La liste est malheureusement très longue !
Il faut intervenir partout, encore et encore… Tant que les animaux subiront autant de maltraitances.
Nous travaillons aussi sur le renforcement de certaines lois en faveur des animaux, tout en continuant bien évidemment nos interventions sur le terrain et à intenter des procès à ceux qui commettent des mauvais traitements ou des actes de cruauté sur les animaux.
Nous souhaitons également créer d’autres refuges, comme celui que nous venons de créer dans le Calvados ou en Bretagne, où nous hébergeons des animaux de ferme dans une propriété.
👉 Quels sont vos envies pour la suite ?
Continuer notre combat en développant l’association au maximum, au niveau des bénévoles et des salariés qui sont devenus indispensables et créer une vraie équipe pour agir au mieux. Continuer aussi la sensibilisation, notamment auprès de certaines administrations, pour empêcher les maltraitances comme le tir aux pigeons, les montreurs d’ours… La liste est malheureusement très longue !
Il faut intervenir partout, encore et encore… Tant que les animaux subiront autant de maltraitances.
Nous travaillons aussi sur le renforcement de certaines lois en faveur des animaux, tout en continuant bien évidemment nos interventions sur le terrain et à intenter des procès à ceux qui commettent des mauvais traitements ou des actes de cruauté sur les animaux.
Nous souhaitons également créer d’autres refuges, comme celui que nous venons de créer dans le Calvados ou en Bretagne, où nous hébergeons des animaux de ferme dans une propriété.
👉 Pourquoi avoir décidé d’utiliser un terminal de paiement pour votre association ? Et pourquoi avoir choisi l’acteur SMILE&PAY ?
Utiliser un terminal de paiement électronique est devenu indispensable, tout simplement. Et cela aussi bien dans un stand, pour la vente de certaines choses que pour l’adoption d’un animal ou le paiement d’une adhésion ou autre… Beaucoup de gens utilisent ces solutions et le paiement par carte bancaire, et pour un organisme comme le nôtre, ne pas avoir de lecteur de cartes bancaires serait un réel handicap.
J’ai choisi SMILE&PAY, premièrement pour la simplicité d’utilisation. Le coût de la solution est très intéressante comparé à celle d’une banque qui facture la location de la machine ainsi que d’autres frais supplémentaires.
👉 Enfin, qu’est-ce qui vous donne le smile en général dans votre vie ?
La liberté, tout simplement. 😊
