« CB acceptées à partir de 15 euros ».
C’est le genre d’affichette que l’on voit fleurir sur les caisses de nombreux commerçants.
Pourquoi refusent-ils la carte bancaire pour les petits montants ?
La raison n’est pas à chercher dans un complot visant à vous inciter à dépenser plus ou dans une volonté de ne pas déclarer certains revenus.
La raison est beaucoup plus simple, une partie des frais associés à une transaction par carte bancaire étaient, jusqu’à récemment, fixe et, pour de petites sommes, ces frais fixes pouvaient représenter une part trop importante de la marge du commerçant. L’habitude perdure.
Nous avions déjà détaillé les commissions d’encaissements dans un précédent article : Commissions d’encaissement des cartes bancaires : attention aux confusions
Les banques sont libres de fixer les commissions qu’elles facturent. Néanmoins, il est intéressant de comprendre la structure de coûts liée à une transaction par carte bancaire. Une partie des frais associés sont fixes et donc les banques retranscrivent cette part fixe dans la manière de facturer leurs clients (votre commerçant). Pensons par exemple aux coûts cachés de télécommunication.
Prenons l’exemple concret d’une boulangerie parisienne. Une banque proposera en moyenne à la boulangerie un taux pouvant varier de 0, 5% à 1% du montant de la transaction.
Mais les banques peuvent ajouter également « un seuil ». Ainsi, la boulangerie paiera bien un taux variable (de 0,5% à 1%) sur le montant des transactions mais seulement à partir d’un certain montant de transaction ! (au-dessus de 15€ par exemple)
En dessous de ce plafond, la boulangerie paiera un montant fixe (dit « minimum de perception). (par exemple 10 centimes )
Ainsi, si vous souhaitez payer par carte votre baguette à 0,9€, la boulangerie devra s’acquitter d’un montant fixe qui fera fondre sa marge comme neige au soleil.
Avec cet exemple, on comprend mieux le problème du commerçant. C’est donc ce fameux « minimum de perception » qui amène de nombreux commerçants à refuser votre carte bancaire pour les petits montants.
La pratique est d’ailleurs tout à fait légale à condition que le commerçant informe les clients par un panonceau.
L’alternative Smile&Pay : Une commission 100% variable
La solution d’acceptation de la carte bancaire proposée par Smile&Pay pourrait faire tomber les affichettes collées sur les caisses.
En effet, l’offre Smile&Pay repose uniquement sur une commission variable (débutant à 2%) calculée sur le montant des encaissements.
Ainsi, que vous encaissiez 1€ ou 1.000€, le taux de commission restera de 2%.
Si l’on reprend l’exemple de la boulangerie, les frais associés à la vente de la baguette à 0,9€ seraient avec Smile&Pay de 2 centimes !
N’en voulez plus à votre commerçant s’il refuse votre carte bancaire pour les petits montants : c’est simplement qu’avec ce système de « plafond minimum », il ne s’y retrouve pas.
Par ses innovations, Smile&Pay contribue à la modernisation et au développement de l’acceptation des paiements par carte bancaire, y compris pour les petits montants, dans l’esprit de la stratégie nationale élaborée par les Assises des Moyens de Paiement en 2015.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des tarifs de Smile&Pay sur notre page tarifs.
Source : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22929