Interview avec Ivan Chaleil, l’un des membres du Directoire de La Nef, la banque éthique.
Il nous parle de l’origine de La Nef, de son parcours au sein celle-ci, du lancement et de l’explosion du BIG BANQUE, du partenariat établi avec SMILE&PAY…
Un échange très intéressant qui nous donne envie d’accompagner et d’investir dans un établissement coopératif responsable et éthique, agissant pour un monde meilleur.
Pour commencer, pourrais-tu te présenter en quelques-mots et nous dire depuis combien de temps tu travailles à La Nef ?
Ivan – Je m’appelle Ivan Chaleil, 43 ans et cela fait maintenant 17 ans que je travaille à La Nef. J’ai débuté en 2005 en tant que chargé de crédit pour évoluer ensuite en tant que responsable régional, puis directeur du marché pro et enfin directeur commercial. Je suis désormais membre du Directoire de cette coopérative depuis 2019 aux côtés de Bernard Horenbeek, le Président du Directoire.
Pourrais-tu nous présenter La Nef et ses particularités ? Quelles sont les différences entre votre concept, votre offre et celles d'une banque traditionnelles ? Les atouts de La Nef ?
Ivan – La Nef existe depuis 35 ans (les banques classiques sont bien plus anciennes). À l’initial, elle a été créée en 1979 sous forme associative.
Actuellement, elle compte près de 120 salariés et plus de 80 000 clients (dont la moitié sont des sociétaires de la coopérative). Ils sont copropriétaires de La Nef.
Concept & création
L’origine de sa création se base sur un objectif simple : repositionner l’Homme au centre des préoccupations et notamment au centre de l’économie. En effet, le souhait de La Nef était de faire en sorte que l’argent redevienne un moyen plutôt qu’une fin (la banque ne reste qu’un outil). Une réelle ambition de départ de conserver ou de recréer des circuits courts de l’argent et de la finance et d’être dans une notion de solidarité.
La Nef est un établissement bancaire (adossé au Crédit Coopératif) sous forme de coopérative d’usagers avec un principe simple et engagé : collecter auprès de ceux qui peuvent épargner pour prêter à ceux qui en ont besoin pour financer un projet qui a du sens (que ce soit à impact écologique, social ou culturel).
Ses particularités
Étant donné son concept et son positionnement, La Nef sait se distinguer de ses concurrents (directs ou indirects).
👉 Une première différence assez conséquente à mentionner est la taille des établissements bancaires coopératifs. En effet, ils sont d’une taille tellement importante que les fondements coopératifs n’existent plus vraiment. Tandis que chez La Nef, ce n’est pas le cas : la coopérative reste le cœur de celle-ci, positionnée au centre.
👉 L’une de nos principales particularités (et d’ailleurs l’une des plus fortes) est d’agir en toute transparence dans l’utilisation de nos fonds, ce qui relève d’une très grosse différence par rapport aux autres établissements bancaires, qu’ils soient coopératifs ou non. Cette valeur est essentielle pour La Nef. Chaque client, chaque sociétaire peut alors avoir accès à la liste intégrale des prêts ayant été réalisés pendant l’année (mentionnant le nom de l’emprunteur, le nom du projet, le montant prêté…), ainsi qu’une cartographie dynamique disponible sur notre site :
https://lanef.gogocarto.fr/map#/carte/@46.86,2.49,6z?cat=all
Cela permet d’une part d’être le plus transparent possible sur ce qui a été fait au niveau financier et d’autre part, de créer un peu de lien entre les épargnants et les sociétaires.
En effet, en consultant cette cartographie, il est possible de trouver le restaurant bio ou le commerce équitable le plus proche de chez soi et de saisir l’occasion d’aller rencontrer un emprunteur de La Nef ou un sociétaire de la même coopérative ! Une démarche qui permet de devenir plus consom’acteur que simple consommateur.
👉 Le troisième point que nous pouvons aborder (une différence fondamentale par rapport au système bancaire classique tel qu’on le définit), c’est de ne financer uniquement des projets ayant une vraie plus-value sociale, culturelle ou environnementale. Sans ces éléments, il n’y aura pas de financement (même si l’entreprise propose un concept est intéressant et que les résultats financiers sont très bons…).
Le prisme du projet en lui-même est d’abord étudié : l’adéquation entre la personne et le projet (qui veut-elle toucher, d’où est-ce qu’elle part et où veut-elle aller, dans quel secteur…). Tous ces aspects sont pour nous des éléments essentiels. Dès lors qu’on voit cette fameuse plus-value autre que financière, on se lance !
👉 Pour finir sur l’un des derniers points de différenciation (et ce qui fait aussi notre spécificité) c’est ce côté un peu « banque à l’ancienne » (non péjoratif). A l’initial, la banque servait d’intermédiation entre les épargnants et les entrepreneurs. Elle faisait ce lien entre ceux qui n’ont pas besoin d’argent de suite et ceux qui ont besoin d’investir rapidement. Le projet de La Nef s’est alors beaucoup construit là-dessus : elle se targue d’être le circuit court de la finance et de la banque avec en plus le volet éthique !
Grâce à ces particularités et ces axes différenciants, nous avons eu une croissance fulgurante, malgré très peu de communication et de publicité.
Au vu de toutes ces différenciations, avez-vous des concurrents directs ?
Ivan – Oui bien-sûr ! Nous avons des concurrents ultra classiques.
Aujourd’hui, financer les énergies renouvelables et/ou les filières bio est devenu presque monnaie courante. En effet, de nombreux établissements se positionnent comme éthiques et responsables. La Nef peut donc se retrouver en concurrence avec de très nombreux établissements bancaires (voire quasiment tous), même les moins « verts ».
Par ailleurs, il y a de plus en plus de structures qui ne sont pas des « vraies » banques (qu’on appelle néo-banque mais dont le terme est peu approprié puisque ce ne sont pas des établissements bancaires à proprement parler) et qui verdissent beaucoup leurs discours. Cependant, elles n’ont pas les moyens de leurs ambitions car elles ne sont pas des établissements de crédits contrairement à La Nef. Elles n’ont pas l’agrément nécessaire pour faire cela. Leurs actions éthiques et responsables sont donc fortement limitées.
Pour conclure, nous avons donc des concurrents officiels qui se positionnement « écolos » ou « verts » mais qui ne le sont pas vraiment dans les faits (où n’agissent que très peu en ce sens). Ils n’orientent pas des millions ou des centaines de millions d’euros depuis l’économie classique vers une économie sociale et solidaire comme La Nef est en mesure de le faire. Et c’est là qu’est toute la différence !
D'où vient son nom : La Nef ?
Ivan – Tout d’abord, contrairement à ce que l’on peut croire, « La Nef » n’est pas un acronyme !
Pour la petite histoire, quand elle s’est créée en 1988, le logo était un peu plus découpé : « N.E.F. » qui signifiait « Nouvelle Économie Fraternelle » dans le souhait de faire apparaitre la notion de fraternité, même dans ce monde de l’économie et de la finance.
Une idée simple reposant sur un principe global : il est nécessaire d’arrêter de penser qu’à soi ou qu’au profit et de commencer à réfléchir sur ce qui est vraiment bon pour nous, pour notre planète, pour notre futur et pour les générations à venir… Il était essentiel pour nous d’essayer de repositionner au maximum cette notion de fraternité / solidarité et engagement au cœur de notre concept. Et c’est une spécificité que nous voulions retrouver immédiatement dans le nom de l’établissement (d’où La Nef) !
D’ailleurs, en petites anecdotes liées à notre nom, certains font un lien religieux pensant à la nef d’une église, d’autres font un lien historique ou un lien avec le monde marin puisque la nef était également un grand voilier du Moyen-Âge.
On leur explique donc que ce n’est ni l’un, ni l’autre mais c’est assez marrant de voir les interprétations de chacun. 🙂
Récemment, La Nef a initié le BIG BANQUE ! Peux-tu nous en dire plus ? De quoi s'agit-il concrètement ?
Ivan – Pour comprendre le BIG BANQUE, il est nécessaire de revenir en arrière.
Quand nous nous sommes créés en 1988, nous étions évidemment un tout petit établissement avec quelques centaines de sociétaires. À l’époque nous étions dans une logique déjà très très forte en France de concentration du système bancaire. C’est-à-dire qu’il fallait que les groupes soient de plus en plus gros et qu’ils soient les plus solides possible.
La Banque de France a donc souhaité que nous ayons un garant / tuteur, comme nous étions tout nouveaux. Nous nous sommes donc orientés vers le Crédit Coopératif : une banque classique mais qui se rapprochait le plus de nos valeurs.
Ils sont notre organe de tutelle depuis maintenant 35 ans, et ont pour rôle de garantir notre liquidité et notre solvabilité : si à un moment donné La Nef n’a plus assez de fonds propres ; qu’elle se retrouve en difficulté par rapport à sa trésorerie ou à sa liquidité (donc vis-à-vis des épargnants), Le Crédit Coopératif devrait être appelé en dernier recours pour la soutenir. Évidemment, ce n’est jamais arrivé en 35 ans ! 😉
Une évolution fulgurante !
Au fur et à mesure que La Nef a commencé à grossir et à avoir elle-même 10 000, puis 20 000, puis 30 000, puis 40 000 puis 50 000 clients, cette belle histoire que nous avions construit avec Le Crédit Coopératif a finalement laissé place à certaines divergences stratégiques : La Nef devenait un concurrent direct du Crédit Coopératif (sur certains aspects uniquement). En effet, avec une telle évolution de son parc client, notre structure n’était plus la petite association financière formée 35 ans auparavant.
Lors d’une Assemblée Générale en 2020, nous avons alors communément décidé de faire chacun notre route : La Nef et le Crédit Coopératif ont donc acté ce « divorce ». En revanche, La Banque de France n’était pas forcément pour, ils gardent en tête cette logique de gros groupes et souhaitent éviter au maximum la multiplication de petites banques indépendantes. En parallèle de nombreuses discussions avec eux, nous avons poursuivi notre évolution pour atteindre un bilan à 1 milliard d’euros, une taille qui permet à La Nef de voler de ses propres ailes, sans nouvel organe de tutelle. Victoire !
Précisions : La Nef n’est pas encore indépendante à 100% aujourd’hui. Le Crédit Coopératif est encore au-dessus d’elle. Le Crédit Coopératif fait lui-même partie d’un très gros groupe bancaire BPCE (Banque Populaire, Crédit Agricole, partenaires de Smile&Pay). La Nef n’a pas encore complètement les coûts pour mener les projets qu’elle souhaite. Etre une banque éthique, indépendante et autonome c’est aussi redonner toute sa responsabilité à la coopérative pour pouvoir développer ce qu’elle souhaite. Nous avons notamment déjà deux projets en tête que nous aimerions développer en priorité (mais impossible actuellement du fait de blocage politique).
Alors, qu'est-ce que le BIG BANQUE ?
Le BIG BANQUE c’est donc enfin une banque éthique, indépendante et autonome en France. Un statut nous permettant de développer les projets souhaités.
Parmi eux, voici les deux prioritaires :
- Une carte bancaire associée au compte courant professionnel
- Un compte courant pour particulier
Une carte bancaire associée au compte courant professionnel
Comme indiqué, nous proposons un compte courant pour les professionnels. Or, nous n’avons pas la possibilité de proposer de carte bancaire associée. C’est l’une des premières choses que nous aimerions développer et proposer dès lors que nous aurons obtenu notre agrément en propre.
Un compte courant pour particulier
Pour nos clients particuliers et sociétaires, on ne peut pas leur proposer de compte courant. Ils peuvent épargner chez nous avec un livret, ils ont la possibilité d’avoir des parts sociales, de faire un crédit mais n’ont malheureusement pas accès à un compte courant. Une fois l’agrément obtenu, nous nous allierons à une FinTech pour proposer un compte co-brandé entre La Nef et son partenaire. Notre but est de proposer une vraie solution de banque du quotidien à l’ensemble de nos clients.
Et c’est un vrai besoin ! La plupart de nos clients sont désespérés d’avoir un livret chez nous, d’avoir des parts de la coopérative pour nous soutenir mais que leur compte courant soit ailleurs ! Ils sont vraiment impatients de pouvoir ouvrir un compte courant chez La Nef et enfin la considérer comme leur banque de référence de A à Z.
Le BIG BANQUE c’est donc inviter nos sociétaires, nos clients professionnels, nos prospects, nos partenaires institutionnels à rejoindre ce projet. Il est ouvert à tous !
Dans le cadre de ce BIG BANQUE et pour « inciter » à la participation nous avons mis en place un pack exclusif (s’adressant surtout aux particuliers), comprenant :
- Du capital (La Nef a effectivement besoin de fonds propres pour continuer de montrer et de prouver son indépendance, sa solidité financière et pour permettre son développement commercial)
- Un livret d’épargne (utilisé directement par La Nef dans l’aspect de circuit court pour faire des crédits et ce toujours en toute transparence).
- Une « pré-inscription » à l’ouverture d’un compte courant particulier. Dès que La Nef obtient son agrément, les sociétaires pourront bénéficier rapidement de celui-ci et en priorité !
La participation au BIG BANQUE et la souscription à ce pack permettent de soutenir la coopérative dans différents leviers : le capital, l’épargne et le compte courant.
Pour promouvoir cette opération, notre campagne de communication est bien plus forte que ce que nous avons l’habitude de faire. Elle est principalement centrée sur le digital et la presse, de nombreux journalistes nous contactent.
Par ailleurs, nous avons énormément sollicité nos bénévoles pour qu’ils en parlent autour d’eux, nous mobilisons également beaucoup nos partenaires (tels que Smile&Pay, Biocoop…) et tous ceux qui sont proches de La Nef.
Une campagne qui nous permet de faire du BIG BANQUE une petite révolution !
Est-ce ouvert à tous ? Quels en sont les avantages ? Avez-vous des avantages spécifiques pour les particuliers et d'autres pour les pros ?
Ivan – Comme indiqué précédemment, le pack s’adressant plutôt aux particuliers, nous avons également pensé à une valeur ajoutée pour nos autres sociétaires personnes morales. Nous essayons de les solliciter plus directement ; par exemple de réfléchir à comment nous pourrions faire des communications croisées, où encore comment les aider à reprendre du capital… Cela est plutôt lié à une relation directe plutôt qu’une offre exclusive en tant que telle.
Nous avons envie que les professionnels et les entreprises participent elles aussi à cette campagne et s’y investissant (c’est aussi leur banque) !
Pour finir, les institutionnels (fonds d’épargnes salariales et/ou solidaires, banques alternatives étrangères, fonds d’investissement européen (qui a d’ailleurs investi dans La Nef), investisseurs, business angels…) peuvent également participer au BIG BANQUE !
Nous avons une offre dédiée spécialement pour eux, avec un intérêt financier: lorsque qu’une institution prend 1 en capital, 1 en quasi-capital lui est proposé (prêt subordonné). Ce n’est pas négligeable !
Pour participer au BIG BANQUE, rendez-vous ici.
Peux-tu nous parler du partenariat établi avec SMILE&PAY ?
Origine du partenariat
Ivan – Nous avons beaucoup de clients commerçants. En revanche, comme nous le disions précédemment, La Nef n’est pas encore en mesure de proposer la carte bancaire associé au compte courant professionnel.
Malgré cela, pour continuer de proposer un service de qualité et d’améliorer au maximum le quotidien de nos professionnels, nous nous sommes dit qu’il était essentiel de proposer une solution d’e-commerce et de terminaux physiques. À la suite de ce constat, nous avons lancé un appel d’offre classique avec plusieurs répondants, dont Nicolas de Labarre, Directeur Général de Smile&Pay…
Une relation de qualité !
Au départ Smile&Pay n’a pas été retenu… Nous avions eu, certes, un excellent contact mais nous souhaitions profiter d’une offre complète qui s’adresse à tous : aussi bien aux indépendants, qu’aux moyens, aux grands et aux géants. Nous craignions alors que Smile&Pay ne parvienne pas à atteindre et à correspondre à notre clientèle grands comptes…
J’insiste sur cette anecdote car elle me semble importante : même lorsque nous avons de nouveau échangé avec Nicolas pour lui indiquer que Smile&Pay n’avait pas été sélectionné, la discussion s’est vraiment super bien déroulée, de manière très bienveillante.
Nous avons alors travaillé avec d’autres partenaires pressentis pour rapidement nous rendre compte qu’ils n’étaient pas parfaits et que leur solution ne répondait pas non plus à l’ensemble de nos besoins de manière exhaustive. Rapidement, Smile&Pay nous a alors fait une contre-proposition en nous soumettant (en plus) des solutions alternatives sur les besoins auxquels la solution ne pouvait pas répondre.
Ce qu’il en est ressorti : Smile&Pay a réellement envie de travailler avec La Nef !
Le début d'une nouvelle aventure !
De notre côté, la relation de confiance et de sympathie que nous avions développée avec Smile&Pay au fil de nos échanges n’a absolument pas eu lieu avec les autres acteurs contactés. Avec Smile&Pay, c’est finalement parce la relation s’est bien passée, que l’échange était fluide et transparent avec une réelle démarche de co-construction et de co-développement que nous avons franchi le cap ! Et nous ne regrettons rien !
Offre partenaire (pour les clients La Nef)
Du côté de La Nef, ce partenariat permet de proposer aux clients de la coopérative qui le souhaite d’obtenir une solution de paiement (TPE physique) ou une brique d’e-commerce (pour le paiement en ligne) à l’ouverture de leur compte. Ils bénéficient alors d’une remise spécifique de -10€ HT sur le modèle de terminal de leur choix.
Plus de détails ici : https://www.smileandpay.com/lp/lanef/
Offre partenaire (pour les clients S&P)
À contrario, un client Smile&Pay intéressé pour ouvrir son compte chez La Nef bénéficiera également d’une offre exclusive : un mois offert sur les frais de gestion de compte !
Plus de détails ici :
https://signup.nefpro.lanef.com/?utm_source=partenaire&utm_medium=smile%26pay&utm_campaign=smile%26pay
Pour finir, La Nef, la banque éthique : avez-vous de beaux exemples écologiques, sociaux ou culturels à nous partager ?
Nous avons financé plus de 7 000 projets mais effectivement, certains nous marquent plus que d’autres ! 🙂
BIOCOOP
Je pense notamment (cité brièvement plus haut) au réseau Biocoop, fondé en 1986 (La Nef fondée en 1988). Cela fait donc 35 ans que l’on croît et que l’on avance ensemble. Même après plusieurs années d’existence, la marque Biocoop essaye d’être la plus respectueuse possible d’une filière alimentaire et d’un commerce durable.
Pour moi, La Nef et Biocoop c’est une histoire très forte, gage d’une belle réussite. On en est fiers !
ENERCOOP
Un autre exemple qui fait également le lien avec notre écosystème, c’est Enercoop, l’énergie militante. C’est le seul vrai fournisseur d’énergie citoyenne verte en France.
La Nef a participé à la création de cette société coopérative en 2005 et l’accompagne depuis.
VEJA
Un exemple qui parlera un peu plus au grand public est la marque Veja. Nous avons participé à sa création en 2004, avec un prêt de moins de 20 000 euros. Nous financions alors quelque chose d’écologique, issu du commerce équitable mais il n’était pas évident ni aisé de mesurer l’impact que ça aurait pour autant.
Finalement, nous sommes supers fiers de voir que Veja existe depuis presque 20 ans. C’est devenu une marque énorme mais La Nef reste son partenaire financier… pour notre plus grand bonheur !
EQUITABLE
Pour finir, le dernier exemple qui me vient en tête est la coopérative Equitable, producteur de café, thé et chocolats que l’on peut trouver en magasin bio et/ou en grande surface.
Nous les avons financés dès leur lancement en 2003. Quelques années plus tard, Equitable a su asseoir sa position et réalise un chiffre d’affaires annuel très conséquent ! Elle est présente dans toute la GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) et a, elle aussi, conservé des valeurs qui sont très fortes.
C’est pour nous un autre bel exemple de réussite !
La Nef vous attend pour le BIG BANQUE, cela ne se fera pas sans vous !
Une question ?
Contactez-nous par téléphone au 01 83 81 82 95
ou par email à support@smileandpay.com 💛🙂